Découvrir le patrimoine religieux à travers l’Europe

La Chapelle St Jacques-Le-Majeur du-Plessis-Péricot est construite en 1572 à Grez-en-Bouère en pays de Loire. Elle est de plan rectangulaire avec des murs en moellon de grès et une couverture en ardoise. Sa charpente est faite de deux entraits de ferme bloqués dans les murs des façades latérales. Au XVIIIe s. la chapelle a fait l'objet de réparations, puis elle servit de porcherie. La chapelle était menacée de ruine quand les propriétaires l'ont achetée.

La chapelle Saint-Jean-Baptiste de Joncet est située à Serdinya-Joncet, en Occitanie. Elle a été construite entre 1643 et 1646 par Joan-Pere Mas. Avec ses murs en pierre et schiste et son toit de lauzes, l'édifice est typique de l’architecture de la région. La façade occidentale est surmontée d’un clocher à deux arcades. À l’intérieur, on observera un retable en bois du XVIIe siècle.

L'importance historique du temple de la "Coëfferie" tient à sa fonction passée de " Préceptorie" de l'Ordre des Chevaliers du Temple puis de " Commanderie" de l'Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem ( ou Chevaliers de Malte) faisant de cet ensemble la dernière commanderie conservée en Bretagne dans sa configuration historique. La Chapelle, dédiée à Saint Jean Baptiste ( patron des Hospitaliers) en constitue sa plus ancienne partie.

La chapelle Saint Julien de Dourlers, dans le Nord, date de la fin du XVe siècle. À l’origine, un hospice lui était accolé, accueillant voyageurs, indigents et pèlerins désirant se sustenter ou trouver un refuge pour la nuit. Suite à un incendie qui dévasta l’hospice en 1931, seule la chapelle Saint Julien subsiste ; elle constitue aujourd’hui un témoin essentiel de l’histoire de Dourlers.

La fondation de la chapelle Saint Loup de Lanvellec, dans le département des Côtes-d’Armor, remonte à la moitié du XVIe siècle. Sa charpente et sa toiture s’étant effondrées, elle fait actuellement l’objet d’une grande campagne de restauration.

La chapelle Saint-Martin de Rinhodes est située à Ols-et-Rinhodes, en Occitanie (Midi-Pyrénées). La chapelle fut d’abord une église paroissiale rattachée au diocèse de Cahors jusqu'à la Révolution puis devint chapelle rurale dépendant de l'évêché de Rodez. Une première construction date du XIe-XIIe siècle, il en subsiste les murs est et ouest et le clocheton en arcade sur le pignon ouest. Les deux chapelles latérales lui confèrent un curieux plan en croix grecque.

La chapelle Saint-Pierre-aux-Liens de Mont-Sabot, classée aux Monuments Historiques, est située à Neuffontaines, en Bourgogne-Franche-Comté. Édifiée au XIIe siècle sur la colline du Mont Sabot, elle a été complètement remaniée au XVe ou XVIe siècle. Les arcades d'une chapelle latérale ainsi qu'un des vitraux illustrent la légende locale de la « Chèvre et du Loup ».

La chapelle Saint-Roch est située à Lesquerde, en Occitanie. Tout d'abord consacrée à sainte Marie, la chapelle, de style roman, fut érigée au XIIIe siècle. Elle reçoit le nouveau vocable de Saint-Roch au XVe siècle, à une époque sombre où les épidémies de peste se succédaient. La chapelle est abandonnée au XIXe siècle, après la construction d'une église au centre du village, mais on y célébrait chaque année la saint Roch, jusque dans les années 70.

La chapelle Sainte-Anne de la Chevalerie est située à Livré-sur-Changeon, en Bretagne. Elle date du XVIIe siècle et a été fondée par Jeanne du Feu, dame de la Chevalerie. À l’origine, c’était la chapelle du manoir de La Chevalerie ; elle est devenue « frairienne » dès le XVIIIe siècle. En 1878, l’édifice est remanié dans le style néogothique : un clocher est ajouté et le chœur est modifié pour y introduire un puits de lumière.

La chapelle Sainte-Madeleine de Commelles est située à Pradelles-en-Val, en Occitanie. Elle date du XIIe ou XIIIe siècle et appartenait à un fief seigneurial pendant le Moyen-Âge. À partir du XVIIIe siècle, elle est rattachée à un prieuré. Aujourd’hui, elle fait partie d’un ancien domaine agricole. Cette chapelle à la nef rectangulaire et voûtée est dotée d’une abside semi-circulaire. Elle est couverte d’un toit à deux pans en lauze. Le chevet, surélevé, est couvert d’un toit en béton armé. Les murs sont en grès dur.